Mercredi 14 février à 15h – Théâtre National de Marseille – La Criée – Projection de Poème pour grandir, dans le cadre de Marseille Provence 2018
Julie Villeneuve, Claude Veysset et la vidéaste Sophie-Charlotte Gautier ont mené depuis novembre 2017 – avec le soutien des équipes du Théâtre National de Marseille – La Criée – des interventions artistiques en lien avec « Le Jeu de l’amour et du Hasard », jeu de cartes conçu et imaginé par Macha Makeïeff.
Les élèves des écoles du Roucas Blanc, de La Corderie et de l’association Mom’Criée ont participé à ces temps et à construire le film « Poème pour grandir » qui sera présenté au Théâtre National de Marseille – La Criée.
A l’occasion de la 10ème édition de Latcho Divano – Festival des cultures tsiganes, du 10 mars au 8 avril 2017 – nous avons le grand plaisir de jouer Filles du vent au Théâtre Les Argonautes mardi 4 avril à 14h30 et jeudi 6 avril à 20h30. Continuer la lecture de Filles du vent à Latcho Divano les 4 et 6 avril 2017
Le web-documentaire rendant compte du travail de création avec les enfants d’Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas est en ligne !
Ce film interactif retrace la rencontre entre Julie Villeneuve et Claude Veysset, metteures en scène, et des enfants vivant à Marseille. Rencontre qui a abouti à la création de notre beau spectacle Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
Amusez-vous, passez la souris sur telle ou telle image, cliquez et laissez-vous embarquer pour découvrir notre travail !
Spectacle présenté lors de la Biennale des Écritures du Réel #3 en mars 2016
Un spectacle créé avec des enfants et avec ce que leur présence nous a raconté à nous adultes
Dans ce spectacle, comme dans la vie, nous ne sommes pas à l’abri des contradictions. Parfois les montagnes se rencontrent et ça fait des explosions, des volcans, des tremblements de terre. Pour que les montagnes se rencontrent il faut que les plaques qui portent la terre bougent. Ensuite, il faut du temps pour que les montagnes se repeuplent et qu’émerge un nouveau paysage.
L’histoire a commencé il y a un peu plus de deux ans. Ils sont une quinzaine d’enfants, une vingtaine parfois. Ils parlent rromani, français, roumain et d’autres langues, réelles ou imaginaires. Ils ont des cultures, des conditions sociales et des constructions très différentes. Certains d’entre eux vivent dans des cabanes ou des tentes sans accès à l’eau et à l’électricité tandis que d’autres bénéficient de tout ce que notre société de consommation propose.
Durant ces deux ans, nous nous sommes questionnés sur ce que c’est qu’être humain, ce que c’est qu’être Moi, ce que c’est que l’Autre. Nous avons traversé les mythes qui parlent de l’humanité, voyagé de la naissance à la mort. Nous avons dansé, écrit, dessiné, raconté et inventé des histoires. Nous nous sommes promenés dans la nature ou dans la ville. Nous avons dialogué avec la beauté et la laideur, l’amour, la peur et la violence.
C’est un spectacle comme une kyrielle de miroirs reflétant des parcelles de nos mondes. C’est rempli de notre espoir et de notre désespoir.
Conception et mise en scène : Julie Villeneuve et Claude Veysset.
Production : Compagnie Le Facteur indépendant
Coproduction : Théâtre La Cité
Soutiens : Fondation de France et Fondation SNCF
Pour rappel
Ce spectacle constitue l’aboutissement du projet La Fabrique à histoires, qui proposait des rendez-vous créatifs avec des enfants, dont des enfants rroms, vivant à Marseille, commencé fin 2013. Nous avions présenté une esquisse de ce travail lors de la Biennale des Écritures du Réel #2 en avril 2014.
Les enfants sont invités à écouter, raconter, inventer des histoires. Nous parlons, improvisons, écrivons, dansons, chantons… Le plateau est un lieu de recherche, à la fois ludique et rigoureux, un terrain de jeu où les imaginaires peuvent se déployer, s’inspirer les uns les autres. De ces partages, naissent de nouvelles histoires, des personnages, des dialogues, des lieux… Nous tissons les fils de nos imaginaires individuels et collectifs et créons des histoires à plusieurs voix qui dépassent les limites de nos réalités pour peut-être en parler mieux…
En tant qu’artistes, nous questionnons et stimulons la créativité des enfants mais nous avons également un regard sur ce que nous racontent du monde contemporain, leurs présences, leurs réalités et leurs imaginaires. Le cheminement de notre regard, les déplacements qu’il subit, nos impressions et nos questions, participent à l’écriture du spectacle. Nous souhaitons parler de l’enfance, nous questionner sur ce que c’est qu’être un enfant aujourd’hui à Marseille, sur les différences et les complémentarités, sur la possibilité d’un Nous.
Projet coproposé par le Théâtre La Cité et la compagnie Le Facteur indépendant, et soutenu par la Fondation de France et la Fondation SNCF. Autres partenaires : Addap 13 et l’association Ici.
Depuis bientôt 3 ans, l’équipe du Facteur indépendant est engagée dans un projet de création partagée La Fabrique à histoires : des enfants rroms et « non rroms » vivant à Marseille se rencontrent à travers leur implication dans un processus de création théâtrale qui questionne leur rapport au monde. Ce travail a abouti à un spectacle pluridisciplinaire Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas que les enfants jouent les 16, 17 et 18 mars prochains dans le cadre de la Biennale des Écritures du Réel 2016 (en savoir plus).
Depuis le début de cette aventure nous avons constitué des archives (photographies, dessins, prises de sons, vidéos…) gardant en mémoire le hors-champs de ce projet. Ces documents nous ont inspirés la réalisation d’un web-documentaire faisant découvrir la singularité de ce travail au long cours, les coulisses de la création, l’évolution des enfants qui, en même temps que de créer, d’élaborer, de rencontrer l’autre, grandissent et se positionnent.
https://www.youtube.com/watch?v=fRykTXqY1zA
Une première forme de cette création numérique sera présentée en accès libre du 14 au 26 mars au cinéma Les Variétés. L’objet se finalisera avec les captations faites lors des représentations du spectacle.
Un spectacle créé avec des enfants et avec ce que leur présence nous a raconté à nous adultes
Dans ce spectacle, comme dans la vie, nous ne sommes pas à l’abri des contradictions. Parfois les montagnes se rencontrent et ça fait des explosions, des volcans, des tremblements de terre. Pour que les montagnes se rencontrent il faut que les plaques qui portent la terre bougent. Ensuite, il faut du temps pour que les montagnes se repeuplent et qu’émerge un nouveau paysage.
L’histoire a commencé il y a un peu plus de deux ans. Ils sont une quinzaine d’enfants, une vingtaine parfois. Ils parlent rromani, français, roumain et d’autres langues, réelles ou imaginaires. Ils ont des cultures, des conditions sociales et des constructions très différentes. Certains d’entre eux vivent dans des cabanes ou des tentes sans accès à l’eau et à l’électricité tandis que d’autres bénéficient de tout ce que notre société de consommation propose.
Durant ces deux ans, nous nous sommes questionnés sur ce que c’est qu’être humain, ce que c’est qu’être Moi, ce que c’est que l’Autre. Nous avons traversé les mythes qui parlent de l’humanité, voyagé de la naissance à la mort. Nous avons dansé, écrit, dessiné, raconté et inventé des histoires. Nous nous sommes promenés dans la nature ou dans la ville. Nous avons dialogué avec la beauté et la laideur, l’amour, la peur et la violence.
C’est un spectacle comme une kyrielle de miroirs reflétant des parcelles de nos mondes. C’est rempli de notre espoir et de notre désespoir.
Pour rappel, ce spectacle constitue l’aboutissement du projet La Fabrique à histoires, qui proposait des rendez-vous créatifs avec des enfants, rroms et non rroms, vivant à Marseille, commencé fin 2013. Nous avons présenté une esquisse de ce travail lors de la Biennale des Écritures du Réel #2 en avril 2014. Le projet a repris depuis octobre 2014.
Production : Compagnie Le Facteur indépendant
Coproduction : Théâtre La Cité
Conception et mise en scène : Claude Veysset et Julie Villeneuve
Durée : 1h15 environ
Soutiens : Fondation de France et Fondation SNCF
Représentations
Le mercredi 16 mars à 17 heures
Le jeudi 17 mars à 19 heures
Le vendredi 18 mars à 19 heures
Au Théâtre La Cité, 54 rue Edmond Rostand, 13006 Marseille
Par la compagnie Le facteur indépendant et co-organisé par La Réplique.
Le samedi 24 octobre 2015 à 18h30 dans l’auditorium de la Maison de la région
61, la Canebière 13001 Marseille
Texte de Julie Villeneuve écrit en collaboration au plateau avec un groupe d’acteurs :Véronique Ebel, Laetitia Langlet, Franck Libert, Stéphanie Louit, Nicolas Sanchez, Dora Sela, Sandra Trambouze, Claude Veysset.
Une femme, l’Accueillante, recueille chez elle une autre femme, Victoire. Cette dernière vit repliée dans un mutisme quasi-total, un silence vocal et corporel. Rapidement, des personnages proches de l’accueillante envahissent l’appartement ou cohabitent les deux femmes. Chacun investit son silence et à mesure qu’il se creuse, que le temps passe, ce n’est plus de Victoire dont ils parlent mais d’eux même… C’est le vide en chacun que l’absence de parole de Victoire fait grandir, face à lui les réactions s’exacerbent. Il laisse un espace béant, sans limite, à l’expression de la violence, de l’amour, du désespoir.
«L’écriture est personnelle, inventive, forte. Les personnages sont tous très riches dans leur complexité, il n’y a aucune caricature, la psychologie de chacun est d’une belle finesse. Les situations dramatiques subtiles créent une tension dramatique qui va crescendo jusqu’à l’insoutenable. L’horreur est à côté de chez nous, elle est en nous, l’angoisse d’être peut-être au mauvais endroit est perceptible, le rapport scène salle fonctionne dans une frontière mouvante et parfois invisible.» Commission Beaumarchais
Entrée libre
Réservations conseillées par email : contact@lareplique.org
Lecture extraite d’ histoire du creux et du plein, recueil poétique de Julie Villeneuve, à Manifesten (59 rue Thiers, Marseille) le jeudi 4 juin à 19 heures.
Dans l’attente du 4 juin, un court extrait du recueil:
Je rêve que je n’ai plus faim. Je rêve d’un vide qui ne soit pas rempli. Mon cœur rêve des autres, des autres, des autres et encore des autres. Alors je m’assois sur un banc, dans un train ou dans un parc et, toujours à proximité d’un autre, j’enclenche la machine. La machine de la parole de l’autre. Et je le laisse parler et je m’enivre de ses mots, de sa colère, de son histoire et je le laisse parler encore, encore et je respire enfin et je me remplis. Je me remplis de ses mots et mon petit corps se gonfle et devient grand. Il peut tout contenir, il peut contenir le monde.