Harry et le jeune Monde, sortie de résidence au 3bisF le 27 février 2025 à 17h

L’occasion de découvrir l’univers de cette nouvelle création du Facteur indépendant et d’entendre des extraits de la pièce en cours d’écriture

Réservation et infos

 » Un jour comme les autres où j’étais allongée sous ma couette, un oiseau est venu se poser au bord de ma fenêtre. J’étais surprise parce qu’il pleuvait, et c’est très rare de voir un oiseau sous la pluie. Il était tout petit. Plus petit que ma main. Il avait des petits yeux tout ronds et il chantait, un très joli petit chant. Il me regardait dans les yeux. Son chant, j’avais l’impression que c’était pour moi qu’il le chantait. C’était un oiseau parmi des milliers d’oiseaux. Je ne connaissais pas son nom et pourtant j’avais la sensation que c’était le monde entier qui venait taper à ma porte. J’ai souri pour la première fois depuis longtemps et puis il m’a tourné le dos et il s’est éloigné en sautillant. Il se retournait de temps en temps pour me regarder, comme pour me dire viens avec moi, allez, viens, tu vas voir. Il est entré dans une toute petite cabane qu’une vieille dame du quartier qui parle aux oiseaux avait posée pour eux sur une branche de l’arbre qui est juste devant ma fenêtre. J’ai fermé les yeux et j’ai suivi l’oiseau en pensée.

L’intérieur ne ressemblait pas du tout à l’extérieur. C’était un autre monde… Une espèce de grotte, mais une grotte extérieure, une grotte qui n’aurait pour se protéger du monde, qu’une peau.

Parfois, il faut aller chercher ailleurs, naviguer dans des mondes qu’on ignore, quitte à se perdre, prendre des chemins aussi bizarres que les rêves qu’on fait la nuit. Peut-être ils nous disent une vérité, quelque chose que notre cerveau tout carré, tout normé, tout plein de peurs n’est pas en mesure d’entendre, ni de comprendre… Parfois il faut entrer en dialogue avec d’autres parts de nous-mêmes… Vivre des choses que nous n’aurions jamais imaginé…

Dans cette cabane, il y avait deux êtres, en plus de l’oiseau. Un jeune homme et la vieille dame. Tous les deux me rappelaient très fortement quelqu’un : Moi. C’était étrange, pourtant ils ne me ressemblaient pas, et tous les deux étaient très différents aussi… Il y avait aussi une odeur de crêpes, qui m’a tout de suite fait penser aux après-midi chez ma grand-mère. »

Julie Villeneuve

Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve

Jeu
Laurence Janner et Ilan Couartou

Création sonore
José Amerveil

Scénographie
Claudine Bertomeu

Collaboration artistique
Claude Veysset

Traces vidéo et crédits photos
Florence Lloret

Résidence et coproduction : 3 bis f Centre d’arts contemporains d’intérêt national – Aix-en-Provence – Résidences d’artistes | arts vivants & arts visuels

Le Facteur indépendant organise une table ronde théâtre et santé mentale le 28 janvier 2025

Avec le soutien de l’Europe
Cette table ronde réunit artistes, patients et soignants du Centre Hospitalier Valvert.

Dans le cadre du projet Théâtre et soin développé par Le facteur indépendant en collaboration avec Théâtre & Réconciliation (Belgique), nous invitons patients et soignants à une table ronde intitulée « Théâtre et santé mentale » pour échanger autour de nos perspectives et expériences respectives.
La table ronde sera précédée de la projection d’une vidéo retraçant l’aventure menée au Centre Hospitalier Valvert par Julie Villeneuve en décembre 2024 avec des patients et soignants de l’Etoile, pavillon des personnes âgées, et des adolescents de l’hôpital de jour Nausicaa.

« Ce que j’écris n’est jamais très gai. Écrire des choses pas gaies ça me libère. C’est bien de pouvoir verbaliser son mal être. C’est déjà une possibilité d’entrevoir la guérison.
Écrire, prendre une plume, être parmi mes pairs, des êtres semblables à ce que je ressens dans mon corps, dans ma chair, je me sens plus reconnu, donc ça me donne envie d’écrire, de m’émanciper, de me libérer.
Ce qu’il faut arriver à susciter c’est le feu sacré qui est en chacun de nous, parce qu’il est en chacun de nous. Même si parfois il est en sommeil, il existe.
J’ai toujours été convaincu que l’art avait pour vocation d’attiser ce feu.»
Gilles Spadari, participant aux ateliers

Cette table ronde s’inscrit dans le projet Théâtre et soin.
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Le Facteur indépendant en résidence au Centre hospitalier Valvert du 2 au 11 décembre 2024

Avec le soutien de l’Europe et de la ville de Marseille
Ateliers intergénérationnels de théâtre et d’écriture pour les patients, les soignants et les personnes extérieures.

Les ateliers se construisent autour des thèmes de la prochaine création de la compagnie : nos élans, nos rêves, mais aussi les obstacles qui nous entravent, et comment une belle rencontre peut changer une vie.

Chaque matin, un atelier de théâtre, parole et écriture se tiendra à l’Étoile, pavillon des personnes âgées. Les après-midi, la compagnie accueillera les adolescents de l’Hôpital de jour Nausicaa et du DSA (Dispositif soin adolescents), ainsi que des patients de l’Étoile, dans la salle de théâtre de l’hôpital.  Il leur sera proposé de travailler ensemble, d’inventer des histoires et des dialogues, d’improviser, et de partager leurs perceptions du monde, leurs rêves…

Le mercredi 11 décembre nous proposons un spectacle, sortie de résidence, et le mardi 28 janvier à 14h, Le Facteur Indépendant invite patients et soignants à une table ronde intitulée « Théâtre et santé mentale », également dans la salle de théâtre, pour échanger autour de nos perspectives et expériences.

Cette résidence s’inscrit dans le projet Théâtre et soin.
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Filles du vent les 7 et 8 novembre 2024 au collège Henri Fabre avec le Théâtre Fontblanche

En tournée depuis 2017, le spectacle met en scène deux comédiennes dont l’une se remémore un souvenir d’enfance marquant, l’arrivée d’une nouvelle dans sa classe de CM2. « C’était une Tzigane, une Rrom ! ». Ses peurs et ses questionnements d’alors lui reviennent, mais aussi les joies que lui ont procurées cette improbable et belle rencontre, cette amitié qui a transformé son regard sur le monde.

Voir un reportage réalisé par France 3 sur le spectacle

Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve

Jeu
Anne-Claude Goustiaux et Julie Villeneuve

Production
Le Facteur indépendant avec le soutien de la Ville de Marseille et de la Fondation de France

Partenariats
Théâtre de Lenche, Friche Belle de mai, Badaboum Théâtre, Festival Latcho Divalo, Théâtre Strapontin, Le Parvis des Arts

Crédits Photos
Florence Lloret

HARRY et le MONDE résidence au Carré Sainte Maxime octobre 2024

Avec le soutien du ministère de la culture dans le cadre de l’été culturel
Répétitions sur la prochaine création de la compagnie HARRY et le MONDE alternent avec des ateliers en direction des adolescents.

« J’ai pensé ce spectacle pour la jeunesse parce que c’est un âge où on est dans une sorte de latence. On subit souvent les injonctions, le rythme et les choix des adultes, on s’ennuie, on essaie de comprendre. Pour se construire, on regarde les autres autour, on cherche des directions, des idoles, des exemples à suivre ou à ne pas suivre… On désire ressembler à tout le monde et en même temps on voudrait se distinguer. Il est difficile de se créer un chemin, entre la peur de se tromper de rêve et celle de s’ennuyer dans une vie trop petite, entre confort et intensité, authenticité et conformisme. C’est un âge où les rencontres sont particulièrement déterminantes, car elles ouvrent des perspectives, donnent des permissions, et une belle rencontre peut bouleverser une vie, ouvrir un horizon. Il faut rêver beaucoup, je crois.
C’est une de ces rencontres que je veux faire vivre aux adolescents, en les invitant dans l’antre d’Harry, tout comme un jour Monde, deuxième personnage de la pièce y a fait irruption. »
Julie Villeneuve

Lire la presse

HARRY et le MONDE résidence Carré ste Maxime oct 24
HARRY et le MONDE résidence Carré ste Maxime oct 24

Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve

Jeu
Mathile Lefèvre et Ilan Couartou

Traces sonores et vidéo
Florence Lloret

Scénographie
Claudine Bertomeu

Collaboration artistique
Claude Veysset

Soutien pour cette résidence
Carré Sainte Maxime et Ministère de la culture dans le cadre de l’été culturel

Harry et le jeune Monde

En création

Un dialogue philosophique et poétique, dédié à la jeunesse, entre deux personnages dans une tente, une tanière, un refuge, très librement inspiré des personnages de Le loup des steppes de Hermann Hesse et de L’homme qui rit de Victor Hugo.

Cette tente pourra être installée sur des plateaux de théâtre ou dans des lieux non dédiés.

« Une envie profonde m’est venue de créer un spectacle qui irait à la rencontre des jeunes avec un dispositif immersif et un personnage désinhibé, Harry, qui renverse les codes de la bienséance et invite tout un chacun à accueillir ses singularités, à se placer du côté de ce qui est juste même si ce n’est pas confortable, même si ça peut être excluant.
Auprès d’Harry vit Monde. C’est elle qui lui a donné ce nom. Monde est un jeune garçon en fuite, à fleur de peau, en quête de sens. Il est fragile, sauvage et impulsif, blessé comme un oiseau tombé du nid et furieux comme un tigre. Il porte en lui la douleur muette de ceux qui se sentent « à côté de la plaque ». Auprès d’Harry, il se sent enfin bien.
Ce spectacle, je l’ai d’emblée pensé se déroulant dans une sorte de tente, un refuge, le ventre d’Harry, où les spectateurs seraient accueillis. Une tente qui pourrait être installée sur des plateaux de théâtre et dans des lieux non dédiés : établissements scolaires, prisons, hôpitaux, foyers, gymnases, salles des fêtes… »
Julie Villeneuve

Actualités

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Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve

Jeu
Laurence Janner et Ilan Couartou

Création Sonore
Joseph Amerveil

Scénographie
Claudine Bertomeu

Production
Le Facteur indépendant avec le soutien de la Ville de Marseille

Co-production
Le Carré Sainte Maxime, Le 3bisF
(Recherche de partenaires en cours)

Accueil en résidence
Le Carré Sainte Maxime, Le 3bisF (Aix en Provence), L’entrepont (Nice), L’Astronef (Marseille)

Crédits Photos et vidéos
Florence Lloret

COSMOs

Création mars 2023 à La Criée, Théâtre National de Marseille
En tournée – tout public à partir de de 14 ans – Durée : 1h15

De sa relation fusionnelle avec son chien Cosmo, Julie Villeneuve a créé une autofiction sensible qui questionne la singularité des liens entre les vivants, entre l’homme et l’animal.

 » ll y a un orage et moi qui m’inquiète pour mon chien avec lequel je ne suis pas, que je sais terrorisé par les grondements du ciel. Un ami me demande : qu’est-ce qui t’inquiète autant ? Je réponds : qu’il soit tout entier plongé dans le présent, plein d’angoisse, et sans conscience que ça va s’arrêter.
L’ami conclut : tu devrais écrire sur ta relation à Cosmo.
C’est comme ça que tout a commencé.
J’ai écrit ce spectacle sur ce lien qui m’a transformée, qui a fait l’être que je suis aujourd’hui. Un bouleversement. Une révélation. Un sauvetage. Un vertige. Une histoire d’amour.
Un Monde c’est ouvert plus grand. Avant Cosmo, je ne regardais pas les oiseaux, les plantes, il n’y avait que les humains et je me sentais très seule. »
Julie Villeneuve

À la création, Julie et son chien occupaient ensemble la scène. Depuis Cosmo a disparu. Son absence est une autre forme de présence, inconcevable, troublante, intense. Dans cette introspection sans concession, dressée avec tendresse, humour et pudeur, Julie Villeneuve partage une part intime de sa vie, son enfance, sa famille et la rencontre des enfants des rues côtoyés en Roumanie. Elle nous parle en profondeur du rapport à l’autre, à l’amour, et nous embarque dans un voyage tout en beauté et délicatesse qui nous relie au monde et à nous-mêmes.

Extrait programme la Criée -Théâtre National de Marseille
Octobre 2024 à l’occasion de la reprise du spectacle

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Ecouter une émission de radio sur la création de COSMOs par Julie Villeneuve

Distribution

Conception, écriture, jeu et mise en scène
Julie Villeneuve

Co mise en scène et direction d’acteur
Mathilde Lefèvre

Création lumière
Jade Rieusset / Yann Loric

Création Sonore
Joseph Amerveil

Création vidéo
Florence Lloret

Complice de toujours
Claude Veysset

Production
Le Facteur indépendant avec le soutien de la Ville de Marseille et de la DRAC PACA.

Co-production
Théâtre La Cité, Marseille dans le cadre de la Biennale des Écritures du Réel

Accueil en résidences
Théâtre La Cité, La Criée – Théâtre national de Marseille, La Distillerie, L’Astronef, Hôpital Édouard Toulouse, Théâtre des Salins – Scène nationale de Martigues.

Soutien à la Diffusion
Région Sud

Crédits Photos
Mathieu Mangaretto, Florence Lloret

Pourquoi M. Seguin a-t-il emprisonné sa chèvre ?

Création mars 2018 à La Criée, Théâtre National de Marseille dans le cadre de la Biennale des écritures du réel #4 porté par le Théâtre La Cité

Ce spectacle créé avec des adolescents de Marseille, nous invite à revisiter le célèbre conte d’Alphonse Daudet, les questions fondamentales qu’il soulève et comment elles font écho à notre époque.
Partant de l’histoire de La Chèvre de Monsieur Seguin, Julie Villeneuve a proposé à des adolescents de réfléchir à deux notions au cœur de la société actuelle : la liberté et la sécurité.

 » Des barrières de sécurité, des sacs que l’on fouille à l’entrée des magasins, des caméras de surveillance, des spots radio qui préviennent gravement qu’il fait chaud ou qu’il fait froid et qu’il faut prendre ses précautions, des militaires avec des mitraillettes dans les rues ou sur les plages, des murs que l’on érige pour se protéger de ses voisins, des cris d’alarme sur le réchauffement climatique et l’extinction d’un grand nombre d’espèces animales… Comment ne pas se laisser envahir par la peur ? Comment faire la part des choses et rester du côté de la vie ? Sur le plateau, ils sont cinq. Ils ont entre 14 et 16 ans. Ils sont tout à la fois chèvres, loups et bergers ; sauvages et domestiqués. Ils transgressent leurs peurs, leurs hontes parfois, pour être là et jouent à éprouver les mouvements contradictoires de libération et de repli avec lesquels nous sommes tous aux prises. Ils s’emparent et interrogent le célèbre conte d’Alphonse Daudet La chèvre de monsieur Seguin pour tendre un miroir à notre humanité, poser des questions politiques et philosophiques sur leurs vies, la vie en général et notre société. »
Julie Villeneuve

Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve

Participation au texte et jeu
Zoe De Barbarin, Ahmadou Diallo, Charlotte Du Crest, Tim Rousseau, Alric Gaudin, et des extraits du conte d’Alphonse Daudet La chèvre de M. Seguin

Assistante à la mise en scène
Lætitia Langlet

Regard extérieur, aide à la conception et à la dramaturgie
Claude Veysset

Regard sur le mouvement
Magalie Jacquot

Création lumière
Sarah Marcotte

Création Sonore
Joseph Amerveil

Costumes, accessoires et scénographie
Julia Didier

Vidéo
Florence Lloret, Claude Veysset et Samuel Bester

Production
Le Facteur indépendant avec le soutien de la Ville de Marseille et de la Fondation de France.

Co-production
Théâtre La Cité et la Criée, Théâtre National de Marseille

En Partenariat avec 
Établissement Pénitentiaire pour Mineurs La Valentine, Emmaüs Saint-Marcel, le Lycée Renée Caillié, le Centre social La Capelette

Crédits Photos
Laure Melone

Filles du vent

Création printemps 2017 au festival Latcho Divano
En tournée – tout public à partir de de 7 ans – Durée : 40mn – Peut être suivi d’un débat sur les thèmes de la discrimination, l’effet de groupe, la rumeur, l’empathie, l’altérité…

Filles du vent met en scène deux comédiennes dont l’une se remémore un souvenir d’enfance marquant, l’arrivée d’une nouvelle dans sa classe de CM2. « C’était une Tzigane, une Rrom ! ». Ses peurs et ses questionnements d’alors lui reviennent, mais aussi les joies que lui ont procurées cette improbable et belle rencontre, cette amitié qui a transformé son regard sur le monde.

 » Voyager à l’autre bout du monde ou dans son quartier, à l’étage en dessous ou au dessus de chez soi, et découvrir des mondes qui, de part leurs différences et leurs similitudes, agrandissent le nôtre. Être curieux, se méfier de ses a priori, se mettre à écouter et découvrir que celui qui est en face porte un monde et des histoires, qu’il a une existence aussi grande que la nôtre et quelque chose à nous apprendre. Commence alors un chemin qui, tout en nous rapprochant de l’autre,nous conduit à nous-même. »
Julie Villeneuve


Filles du vent raconte de manière simple et sensible une rencontre – avant tout celle de deux enfants.
Le spectacle alterne des moments de récit et des scènes du passé incarnées par les deux comédiennes. Des objets viennent alimenter la narration, les corps se mettent à jouer et l’on replonge dans la cour de l’école, dans les cabanes et l’imaginaire…
Sont rejouées les différentes étapes de la rencontre – du rejet à l’amitié : Le moment où Juliette se laisse aller à des injures racistes envers Sabina ; La bagarre qui s’en suit ; La punition où elles doivent rester toutes les deux en tête en tête dans la classe le temps d’une récréation ; Les premiers mots qu’elles échangent vraiment ; L’amitié qui naît ; La découverte du bidonville dans lequel vit Sabina ; L’amitié qui grandit ; Le rejet que Juliette subit alors à son tour de la part des autres élèves ; Sa colère et la force qui monte en elle pour affronter le groupe, l’injustice…

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Voir un reportage réalisé par France 3 sur le spectacle

Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve

Jeu
Anne-Claude Goustiaux et Julie Villeneuve

Production
Le Facteur indépendant avec le soutien de la Ville de Marseille et de la Fondation de France

Partenariats
Théâtre de Lenche, Friche Belle de mai, Badaboum Théâtre, Festival Latcho Divalo, Théâtre Strapontin, Le Parvis des Arts

Crédits Photos
Florence Lloret

Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.

Création mars 2016 au Théâtre La Cité dans le cadre de la Biennale des Écritures du Réel #3

Un spectacle créé avec des enfants et avec ce que leur présence nous a raconté à nous adultes.

 » Ils sont une quinzaine d’enfants, une vingtaine parfois. Ils parlent rromani, français, roumain et d’autres langues, réelles ou imaginaires. Ils ont des cultures, des conditions sociales et des constructions très différentes. Certains d’entre eux vivent dans des cabanes ou des tentes sans accès à l’eau et à l’électricité tandis que d’autres bénéficient de tout ce que notre société de consommation propose.
Durant deux ans, nous  nous sommes questionnés sur ce que c’est qu’être humain, ce que c’est qu’être Moi, ce que c’est que l’Autre. Nous avons traversé les mythes qui parlent de l’humanité, voyagé de la naissance à la mort. Nous avons dansé, écrit, dessiné, raconté et inventé des histoires. Nous nous sommes promenés dans la nature ou dans la ville. Nous avons dialogué avec la beauté et la laideur, l’amour, la peur et la violence.
C’est un spectacle comme une kyrielle de miroirs reflétant des parcelles de nos mondes. C’est rempli de notre espoir et de notre désespoir. »
Julie Villeneuve

Ce spectacle constitue l’aboutissement du projet La Fabrique à histoires, qui proposait des rendez-vous créatifs avec des enfants, dont des enfants rroms, vivant à Marseille, commencé fin 2013. En tant qu’artistes, nous questionnons et stimulons la créativité des enfants mais nous avons également un regard sur ce que nous racontent du monde contemporain, leurs présences, leurs réalités et leurs imaginaires. Le cheminement de notre regard, les déplacements qu’il subit, nos impressions et nos questions, participent à l’écriture du spectacle. Nous souhaitons parler de l’enfance, nous questionner sur ce que c’est qu’être un enfant aujourd’hui à Marseille, sur les différences et les complémentarités, sur la possibilité d’un Nous.

Voir le web documentaire sur la création du spectacle

Distribution

Conception, écriture et mise en scène
Julie Villeneuve et Claude Veysset

Jeu
Soleda, Tim, Solal, Lilo, Hector, Jonas, Eliot, Marie, Stanislas, Larissa, Andrei, Suziana, Denitza, Mahel, Ramon et les présences à l’écran de Sabina, Ionuts, Nicolaï, Averesco, Florina, Ella, Samuel, Luna

Création lumière
Guillaume Parmentelas

Vidéo
Julie Villeneuve et Claude Veysset

Production
Le Facteur indépendant avec le soutien de la Fondation de France et la Fondation SNCF

Co-production
Théâtre La Cité

En Partenariat avec 
Addap 13 et association Ici