17e Printemps des Poètes

 

17e Printemps des Poètes


Le Facteur indépendant participe au 17e Printemps des Poètes qui a pour thème national : L’insurrection poétique.


À quoi sert la poésie ?
L’imprimerie a rendu la poésie silencieuse, elle y a perdu son chant. Fais-la chanter de nouveau ! Si tu te veux poète, crée des oeuvres capables de relever les défis d’une apocalypse, et s’il le faut, prends des accents apocalyptiques.
Tu es Whitman, tu es Poe, tu es Mark Twain, tu es Emily Dickinson et Edna St Vincent Millay, tu es Neruda et Maïakovski et Pasolini, Américain(e) ou non, tu peux conquérir les conquérants avec des mots.
Si tu te veux poète, écris des journaux vivants. Sois reporter dans l’espace, envoie tes dépêches au suprême rédacteur en chef qui veut la vérité, rien que la vérité, et pas de blabla… »
(Extrait de Poésie Art de l’insurrection, Lawrence Ferlinghetti)


Du 10 mars au 10 avril, Claude Veysset animera des ateliers d’écriture poétique pour un public scolaire à l’Alcazar.
Antonella Fiori, de son côté, proposera des ateliers d’écriture tout public dans les autres bibliothèques de la ville (le 12 mars à la bibliothèque du Merlan, le 18 mars à la bibliothèque de la Grognarde, le 21 mars à la bibliothèque des Cinq-Avenues, le 25 mars à la bibliothèque de Bonneveine pour public scolaire et le 28 mars à la bibliothèque du Panier).
Sur inscription.

Les visages et les voix

La compagnie du Facteur indépendant soutient « Les visages et les voix », une création théâtrale et musicale, mise en scène par Gilles Jolly et adaptée du livre de Patrick Laupin.



A partir d’un texte poétique sur la mémoire d’un monde ouvrier disparu, pas simplement des corps, des voix, mais des gestes, tout un langage. Rappeler ce monde à la mémoire, comme un patrimoine commun où l’humain et la nature retrouvent leurs places respectives. S’emparer de cette parole d’auteur pour en faire un spectacle, théâtral et musical à la fois, à la portée de tous. Saisir comment ce gros plan sur les mineurs de fond des Cévennes, donne à voir et entendre une dimension universelle de l’humain qui nous touche et nous concerne tous: par le langage accéder au sens mystérieux de l’existence, en nommant dans un même chemin de vie, les êtres, leurs gestes et leurs pensées.


Représentations les mercredi 18 et jeudi 19 février à 20h30 suivie d’un moment d’échange avec l’auteur du livre, Patrick Laupin.


 

Renseignements / Infos pratiques :  

Salle de spectacle du CLAS
Campus CNRS Joseph Aiguier
Bâtiment A – Rdc
31, chemin Joseph Aiguier
13 402 Marseille Cedex 20

Réservations obligatoire : 

Denise Requin
04 91 16 43 03 (répondeur)
denise.requin@dr12.cnrs.fr

ou 

Laurence Larroude
04 91 16 40 46
caes.glm@dr12.cnrs.fr

Pour plus d’informations, voir :

Les visages et les voix

PDF-représentationsdes18et19fevrier.pdf

 

Lecture de Dame Chevale

Julie Villeneuve, auteur et fondatrice de la compagnie du Facteur indépendant, a entamé il y a deux ans un projet d’écriture mettant en scène une femme silencieuse et les réactions qu’elle suscite auprès de son entourage. L’univers qui se dégage du texte est à la fois tragique et grinçant, les personnages sont des miroirs tendus à notre société et à nos façons d’y survivre.

Lecture de Dame Chevale le 17 novembre 2014 au Théâtre de la Joliette.

Le lien du teaser du travail en cours

Lecture de Dame Chevale

Le 21 avril dans le cadre du Festival Le Dire des Femmes au Théâtre du Petit matin.

Texte écrit par Julie Villeneuve en collaboration au plateau avec les comédiens : Véronique Ebel, Laetita Langlet, Stéphanie Louit, Nicolas Sanchez, Dora Sela, Sandra Trambouze.

Le texte s’écrit en alternance entre un travail de laboratoire au plateau avec un groupe d’acteur et des temps solitaires pour l’auteur.

Ce laboratoire de recherche a été reçu 10 jours en résidence au Théâtre du Petit matin. Il a permis de se confronter aux questions de sens, de diversifier les réponses, de les traiter scéniquement, de se frotter à leur complexité et d’en faire théâtre. L’auteur se réempart maintenant des transcriptions qu’elle a faite lors des improvisations, des idées qui ont émergé et continue d’avancer sur le texte.


 

Une femme, Victoire, se replie du jour au lendemain dans un mutisme total, un silence vocal et corporel. Ses gestes sont le minima pour survivre, elle respire et elle mange, à peine. Des personnages se retrouvent ensemble, dans un même appartement, autour de cette muette. Ils subissent, impuissants, l’apparente absence de vie et de désir de Victoire ainsi que son silence. A tour de rôle ils font le projet de partir mais ne le mettent jamais en œuvre, ils sont comme aimantés par l’absence. Ils veulent comprendre. Chacun essaie de lire quelque chose sur ce visage éteint. Chacun investit ce silence et à mesure qu’il se creuse, que le temps passe, ce n’est plus de Victoire dont ils parlent mais d’eux-mêmes, sans le savoir. C’est le vide en chacun que l’absence de parole de Victoire fait grandir, face à lui les réactions s’exacerbent. Il laisse un espace béant, sans limite, à l’expression de la violence, de l’amour, du désespoir. Les personnages autour de Victoire se jaugent, se jugent mais ne se rencontrent pas. A mesure des scènes, ils ne sont plus en relation, même si des semblants de dialogues subsistent. Ils se débattent avec eux-mêmes, ils touchent à leur propre folie. Le chaos s’installe jusqu’à son paroxysme.

Représentation Au Coeur des Arts le 04 avril à la BMVR l’Alcazar

Durant le mois de mars, à l’occasion du Printemps des poètes, une série d’ateliers d’écriture poétique a été menée par Claude Veysset auprès de 4 classes (CM2 et 6ème) à la BMVR l’Alcazar, et auprès d’adultes sur le réseau des bibliothèques de Marseille par Antonella Fiori.

Pour écrire les enfants se sont inspirés de tableaux de Picasso (sur la période 1901-1918) et de la technique des calligrammes. Les textes produits ont été lus, joués, clamés… par les enfants lors d’une restitution théâtralisée dans le hall et la salle de conférence de l’Alcazar. Leurs dessins ont été projetés pour servir la mise en scène de la restitution et ont donné lieu à une exposition. Les ateliers adultes ont proposé un ensemble d’exercices et de pratiques littéraires élaborées à partir d’un choix de textes des poètes Max Jacob et Guillaume Apollinaire.

Le travail de recherche autour de la pièce de théâtre Dame Chevale a commencé

Julie Villeneuve écrit actuellement une pièce Dame Chevale. Pour cela elle a mis en place un laboratoire avec un groupe d’acteurs pour faire un travail de recherche et d’expérimentation et afin de questionner et d’avancer le texte directement sur le plateau, de faire des va-et-vient entre ce travail et celui de son écriture solitaire. Une lecture publique mise en espace aura lieu en mars 2014 au théâtre du Petit Matin.

Note d’intention :

Pour avoir souvent rencontré des personnes sur les bords de la société ou exclus (enfants vivants dans la rue, personnes âgées dans des maisons de retraite, personnes internées dans des institutions psychiatriques…), je me suis questionnée sur les réactions fortes que ces personnes provoquent chez d’autres plus «intégrées». Face à quelqu’un qui n’a peu ou plus de reconnaissance sociale, certains se comportent comme si le contrat social auquel ils se soumettent habituellement n’avait plus cours, les inhibitions tombent et des facettes insoupçonnées des individus se révèlent. Ces espaces sont comme des appels d’air ou chacun se confronte à ses manques, à ses peurs, à son impuissance. Quelle distance sépare chacun de la ligne et qui les ferait s’exiler à son tour ? De quelle vérité l’autre côté est-il porteur ? Ces rencontres font l’effet d’un miroir renversé. Elles renvoient, à celui qui les vit, sa propre condition, sa peur d’être exclu, sa lutte perpétuelle pour rester intégré, elles questionnent sur le sens de cette lutte, son non sens aussi.

Travail de laboratoire :

L’écriture de Dame Chevale se fera avec de fréquentes confrontations au plateau.

Le laboratoire d’expérimentation et de recherche implique 7 comédiens. Il servira à Julie Villeneuve de matière concrète et réflexive pour continuer l’écriture de sa pièce, dans la solitude. Chaque rendez-vous sera l’occasion de nouvelles propositions textuelles. Chaque fois des lectures du texte en état seront faites. Elles seront un préalable à nos travaux de recherche.

Avec les comédiens nous nous questionnerons sur le sens de la pièce, sur les façons dont nous tentons de nous adapter, sur les renoncements que cela suppose, sur nos compromis moraux, sur nos fantasmes d’émancipation, sur les réactions que nous pouvons avoir face à l’exclusion, à la folie… Sur les réactions et l’évolution des personnages. Sur le plateau nous expérimenterons, par le prisme des personnages, les situations, les thématiques, présentes dans la pièce

Rouge comme… Extraits musicaux

Voici des extraits musicaux du spectacle « Rouge comme… » (théâtre – conte)

Ce sont des créations originales de Lola Stouthamer (composition et arrangements). Avec la collaboration de Paul Stouthamer pour l’enregistrement.

Bonne écoute !

L’enfermement et l’ennui

L’appel au loup

Chez la grand-mère

La fusion (Sebidonka)

La rêveuse

Instruments : saxophone alto, flûte traversière, Lola Stouthamer violoncelle, Paul Stouthamer

La musique est le sas entre la réalité et le rêve.

Rouge Comme… Photos Travail en plateau

Voici quelques images de notre travail en plateau, lors de notre résidence au Mini-Théâtre de Lenche en février 2013. Les photos sont utilisables avec la mention obligatoire ©Florence Offret/Facteur indépendant.

Photo Lenche 11

Photo Lenche 1

Photo Lenche 5

Photo Lenche 7

Photo Lenche 3

Photo Lenche 9

Rouge comme… Représentation à la BMVR Alcazar

Dans le cadre du 15ème Printemps des Poètes, la Compagnie du Facteur indépendant présentera sa création « Rouge comme… »

le 29 mars 2013 à 18h00

salle des Conférences de l’Alcazar à Marseille

                                 ©Laurent Grino

Renseignements/Infos pratiques:

BMVR Alcazar
58 cours Belsunce
13001 Marseille
04.91.55.90.00
accueil-bmvr@mairie-marseille.fr
www.bmvr.marseille.fr